18 avril 2009
STELE pour HERACLITE
Sans toi que je suis pauvre, ô Mnémosyne
Et comme un trèfle qu'on effeuille
Les images, les mots gisant à terre
Même l'amour ne garde souvenir!
Mais celui qui passa la Grande Muraille
N'a souci de songer, de penser, de rêver
Les saisons passent comme feuilles
Le jour, la nuit, qui peut les dissocier?
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