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LE JARDIN PHILOSOPHE : blog philo-poiétique de Guy Karl
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10 mai 2014

OMBRE : tanka

 

 

 

         A chaque moment

         Une part de notre vie

         Se détache et meurt

         Demi-teinte, ombre portée

         Qui partout nous accompagne.

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J
Le ciel, le soleil et la mer<br /> <br /> <br /> <br /> Le soleil contemple la mer d’un amour naturel, éternel et immuable, comme auraient pu le dire Socrate, Platon, Aristote et tant d’autres philosophes antiques. Cet amour nous est caché par un horizon si lointain, que seul le ciel est le témoin privilégié de cette volupté douce comme un bol d’eau fraîche, selon les paroles d’Épicure.<br /> <br /> Lorsque l’heure du couchant arrive, le ciel nous montre son bonheur de voir le soleil et la mer se confondre dans l’ultime instant d’une intimité secrète à nos yeux et qui durera la nuit entière. Oh, quelle merveille ! Dès le lendemain matin, le ciel à l’heureuse surprise d’assister au lever de ce couple mythique, s’aimant toujours avec la même ardeur et la même pudeur… Hélas, inaccessible à nous, pauvres humains ; nous qui ne connaîtrons et n’atteindrons certainement jamais cette grandiose plénitude de l’amour.<br /> <br /> Dans son livre : "Le gai savoir", Friedrich Nietzsche y a écrit cette citation dédiée à un ami de la lumière : « Si tu ne veux pas que s’émousse l’acuité de ton regard et de tes sens, traque le soleil dans l’ombre ! »<br /> <br /> La lumière du soleil dans l’ombre s’appelle l’albédo, un nom bien facétieux ! Mais au contraire de Nietzsche, comme n’importe quel être humain sait le faire, mon cœur et, timidement mes yeux ont appris à regarder la lumière du soleil presque en face, parfois entre deux nuages ou bien quelques feuillages. Je peux même dire qu’elle est de couleur bleue. Bien sûr, une couleur bleue comme le ciel, bleue comme la mer. Quelle différence singulière à côté de la couleur rouge de notre vie, des nos joies, de nos émotions ; mais aussi, de nos souffrances…<br /> <br /> <br /> <br /> Jean-Claude
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S
Là où réside l’ombre, sommeille la lumière<br /> <br /> Croît ce qui sauve : l’Ouvert se dépoussière.
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