28 mars 2020
FOUDRE, poème
De ton amour pour la Grèce jaillit
Ce haut précepte d'Héraclite,
Pour toi le foudroyé,
Que la foudre gouverne toutes choses,
Il te fallut le vivre dans ta chair,
Déchiré corps et âme, et tu voulus
Porter en toi la déchirure
En poète, et quel qu'en fût le prix.
Mais à la fin la mort te fut facile,
Au terme du plus long silence
L'éclair
Soudain réunit les éléments épars
En une gerbe d'or et de cristal,
Avant de les semer comme poussière
Brillant sous les rais du soleil
Dans la poussière éparpillée de l'univers.
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