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LE JARDIN PHILOSOPHE : blog philo-poiétique de Guy Karl
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19 septembre 2013

RELAXATION : poème

 

 

         Asseyez- vous paisiblement au bord d'une rivière

         Et regardez passer au fil de l'eau

         Pensées comme des feuilles mortes

         Et disparaître à l'horizon.

 

 

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Commentaires
C
Couler ou flotter ?<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Par delà ce pur poème sur l’eau chargé de toute sa symbolique , ces lignes « m’inspirent » un texte en rapport avec cet élément essentiel à la vie » . Allons y ,prenons le risque , lançons nous ,osons et plongeons ….plouf .<br /> <br /> <br /> <br /> Au bord de la mer , marchant sur le sable ,bercé par le vent ,j’écoute les bruits du silence .J’observe les vagues qui se brisent tour à tour sur le rivage et pourtant à la réflexion ,je n’ai pas vu l’essentiel : la vague est bien là ,réelle dans toute sa beauté mais l’eau qui la compose est passée inaperçue Le plus simple est parfois difficile à percevoir un peu comme si nous ne voyions pas nos propres paupières pourtant si proches de nos yeux . Dorénavant je me promets d’être plus attentif aux choses simples car elles contiennent souvent une part de vérité .<br /> <br /> .Peut-être une leçon de sagesse à méditer de cette observation <br /> <br /> Le corps dans l’eau flotte et pour flotter il n’y a rien à faire . Sans résistance , sans tension le nageur qui excelle dans l’art de flotter n’a rien à faire . Ce non agir pourrait nous inspirer un art de vivre : ne rien faire , ne pas lutter contre l’inéluctable , ne pas s’opposer aux choses , ne pas discuter le réel , ce régime métaphysique gouverné par le hasard , mais se laisser flotter en lui <br /> <br /> Trouver le chemin juste , le détachement au milieu des vagues passionnelles qui nous assaillent ,c’est peut-être l’art de flotter joyeusement<br /> <br /> Et pourquoi s’épuiser à chercher un chemin si l’on pressent que finalement il n’y a rien à trouver .A quoi bon ? Comme le taôiste chevauche le vent , apprenons le plus souvent possible à nous détacher des choses et à chevaucher les vagues en nous laissant flotter et bercer au fil ,de l’eau …. <br /> <br /> Aspirer au détachement , baisser les armes , oser l’abandon de Maître Eckart :le « gelassenheit » et lâcher le guidon les pédales et le volant pour pratiquer le lâcher prise .et trouver le repos . Assis confortablement dans le pédalo de la vie , arrêter de pédaler et savourer en fermant les yeux ,pour mieux se laisser bercer et flotter par les vagues .<br /> <br /> <br /> <br /> Quel est ici et maintenant mon métier d’homme ? Quel est le centre de ma vie et que dois-je écarter de ma vie et pourquoi ? Qu’est –ce que je veux de la vie et qu’est-ce que j’attends de l’existence ? Ce questionnement existentiel ne fut certes pas inutile en son temps , mais épuisant, il faut bien le reconnaître ,car les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes . Il est devenu aujourd’hui obsolète ,ayant découvert finalement l’essentiel à mes yeux : se laisser bercer et flotter par les vagues .<br /> <br /> <br /> <br /> Si je dois ne retenir qu’une seule chose c’est bien la non fixation : ne s’attarder à aucune pensée, laisser couler , se détacher du détachement , oser la non fixation.Tout est peut-être dans ce principe : ne pas s’ appesantir ni s’attarder ,ne pas accepter ni refuser , vivre à fond chaque moment et non pas chaque instant car le moment est intemporel , pas besoin de jouer un rôle , laisser l’être être, rien qu’être .<br /> <br /> Si les passions possèdent autant de forces c’est précisément parce que je n’ose pas lâcher prise dans la capitulation ,alors je patauge et je coule parfois . Ne faut-il pas couler pour aller au fond des tourments ,pour mieux remonter à la surface et se laisser flotter sereinement par la suite . Flotter ou couler ne relèvent-ils pas l’un et l’autre du détachement ? Ne sont-ce pas les deux faces d’une même médaille ? Nous rejoignons ici notre brave Héraclite « le chemin qui monte et qui descend , un seul et même chemin « Nous pourrions alors dire : couler et flotter un seul et même chemin .<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> .
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S
c'est ce que je fais régulièrement en regardant l'allier couler! et elle m'emmène......
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S
Merci cher Guy pour cette belle invitation…<br /> <br /> La plus belle des demeures serait pour moi au bord de l’eau d’une rivière de montagne. Là où personne ne peut venir troubler cette douce quiétude du clapotis de l’eau et des petites truites qui remontent le courant à l’abri de toute présence intempestive. <br /> <br /> D’un souffle indolent, d’une respiration tranquille, l'eau caresse les étendues fangeuses des berges. Chaque goutte, petite fée des eaux vives ou dormantes des lacs de montagne murmure leurs secrets. Elle charrie les humeurs, exalte les profondeurs de notre couleur fondamentale : solaire ou ténébreuse…
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J
L'eau est l'élément de repos idéal pour toutes les fonctions de notre être. Notre corps se détend, nous pensons avec douceur et aucune question ennuyeuse ne vient nous perturber. Et nous regardons, tel Héraclite, si une vaguelette aura un air de déjà vu.<br /> <br /> <br /> <br /> Havre de paix et de calme, rien de fâcheux ne peut nous perturber. Cette rivière qui vient d'une source au pied d'une montagne, qu'importe l'horizon qui l'avalera. Le fleuve gourmand qui la boira, son nom nous intéresse moins que le clapotis de cette rivière...
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