OMBRE : poème

       Elles marchent côte à côte, du même pas, vie et mort. Bien fol qui prétend se couper de son ombre!

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[EK]

Elles sont la marche naissance et mort

Pas à pas le sentier

un théâtre d'ombres

bientôt recouvert d'herbes folles

[Antigone498]

Mais il y a ces accidents, ces impondérables qui changent quelques données aux problèmes: l'instinct, la révolte, et surtout la joie de vivre anéantissent les raisonnements analogiques.

Lorsque la raison se retourne contre elle-même, et que la logique n'a plus valeur de nécessité implacable, alors c'est l'heure du sursaut, du réveil de l'esprit et du corps qui luttent.

Valete!