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LE JARDIN PHILOSOPHE : blog philo-poiétique de Guy Karl
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17 février 2013

L 'OEIL d' HADES, poème

 

 

 

 

"Moi qui porte le masque de la mort sur le visage

Ils chavirent sous le feu blanc de mon regard

Suis-je Cassandre, Méduse, Hadès à l'oeil hagard

Consumant jusqu'à la moelle l'irréfutable saccage?"

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Commentaires
S
Difficile d’évoquer les contrées de l’ Hadès sans éprouver sur sa peau un souffle d’air glacé. Sinistrose ambiante d’un héritage reçu mais jamais choisi. Cette mélancolie ou cette bile noire qui circule dans nos veines et nos esprits domptés par des germes séculaires d’endoctrinement sème immanquablement le trouble et l’effroi dans notre courte existence. J’affirme que la perplexité a du bon et qu'elle est nécessaire, car le doute est un hommage appuyé rendu à l’espoir.<br /> <br /> J’exige donc un droit de résistance face à ces réactions convenues d’un passage d’un état du soi vers « un autre » état que l’on craint comme un monstre morbide mordant le vif de la chair .<br /> <br /> Lorsque la subjectivité aura enfin reconnu l’inanité des images, des mythes, elle deviendra peut-être maitresse d’un autre imaginaire, comme celui de la naissance d’une étoile filante, une étoile du matin qui grandit et continuera à grandir brillant de mille feux. Une belle et somptueuse renaissance en vérité !
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D
"Sitôt né, l'homme est assez vieux pour mourir" (Heidegger). Le masque de la mort est paradoxalement celui de la vie. Seul le mort ne triche plus et ne porte plus de masque puisqu'il est sans visage. Tous les autres, fascinés par le devenir, se laissent volontiers aller aux forces obscures de l'imaginaire et à la pétrification<br /> <br /> Aussi faut-il reconnaître avec Epicure l'étrange extériorité de la mort. Il y a donc une redoutable audace à oser prétendre porter le macabre ustensile : Que peut donc dire Hadès à l'homme pris dans le vaste théâtre de l'existence sinon que son empire est sans prise et que sa figure ne s'adresse qu'à l'angoisse sourde d'une fin sans contenu réel.<br /> <br /> Que le roi et le laboureur se réjouissent de porter ce masque qui les rend vivants !
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G
Je doute qu'au royaume d'Hadès il soit encore question de chaud ou de froid. Songeons plutôt à Achille déclarant dans Homère qu'il vaut mieux être un humble laboureur parmi les vivants qu'un roi régnant sur le pays des Ombres!<br /> <br /> Merci à vous.
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J
Pitié, je ne veux pas finir dans le royaume d'Adès ! Contrairement à la coutume que l'on dit des Enfers, il y fait très froid, bien plus froid qu'à Dax, Pau et tout le Sud-Ouest !,
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