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LE JARDIN PHILOSOPHE : blog philo-poiétique de Guy Karl
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17 avril 2011

LE SECRET D' EPICURE (édition)

Chers amis, je publie sur une dizaine de jours ce petit opuscule jubilatoire pour votre plaisir et le mien. Puisse-t-il vous apporter quelque consolation en cette période d'incertitude et témoigner de l' indéracinable possibilité de vie. Plus que jamais sagesse et amitié sont nécessaires pour conserver en nos coeurs dignité et vaillance! Je rêve souvent d'une métaphilosophie actuelle, absolument moderne, et qui, inspirée par les grands antiques, saurait renouveler notre pensée et la porter à la hauteur où eux-mêmes ont su  s'élever. Je me récite aussi bien des fois ce poème de Hölderlin, où, examinant l'histoire de la Grèce ancienne et de son déclin il s'écrie : "Ils ont voulu édifier un monde de l'art/ Et par eux le naturel fut chômé/ Et la Grèce, sublime beauté/ à la fin périclita". Ce qui signifie clairement qu' à trop forcer la disposition artistique on finit par perdre le naturel qui est la source nécessaire et vivante de la création. De la sorte on ruine toute possibilité de vie et on précipite la culture dans l'abîme.

L'époque hellénistique nous offre tout particulièremet l'image d'un monde travaillé par les aspirations antagonistes d'Eros et de Thanatos. Alexandre est à la fois l'acmée d'un monde de l' art et le début d'une irréversible catastrophe. Moment exceptionnel, dont, en contrepoint, Diogène, Anaxarque, Epicure et Pyrrhon révèlent avec éclat et l'origine et la fin proche. GK

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Commentaires
D
Mais peut être dois-je mieux préciser ma question.<br /> Je ne parle pas là de souffrance personnelle. Je parle d'une souffrance qui ne serait plus présente - au delà d'un inconscient collectif.<br /> Je parle de Jeanne d'arc non parce que je suis un sympathisant des sinistres, mais sans doute par émerveillement pour le poème de Verlaine "La pucelle". Mais je pourrais tout aussi bien parler de Servet la première victime condamnée au bûcher par le sinistre Calvin.<br /> Cette douleur là, de l'un ou de l'autre, dans les flammes, qu'en reste-t-il ? Nous avons instinctivement envie de dire qu'elle n'existe plus puisqu'ils sont morts dans les flammes. Et que dans le cas de Servet peu de gens se souviennent de lui.<br /> Quelle est la réalité du passé en termes de réel pour le présent ?<br /> Platon je crois considérait que le présent est l'écume du réel, du surf quoi... Mais de quoi est composée cette écume ? <br /> Est-ce que le passé sombre physiquement dans le néant, le non-être ?<br /> Comprenez ainsi qu'un meurtre n'a plus d'importance pour la victime qui le subit, dans un présent où elle n'appartient plus.<br /> Je crois que c'est Epicure qui a dit, mais je n'en suis plus sûr - et qu'importe - que l'injustice n'a pas d'importance sinon que parce qu'il existe (dans le présent donc) des vengeurs de lois.<br /> <br /> Par ailleurs je m'excuse auprès de vous d'avoir été un peu discourtois ou trop familier, hier. Je ne voulais pas l'être et je n'y ai réussi que modérément. Ne m'en tenez pas rigueur, j'en suis désolé. Mais ma nature est un peu impétueuse :)<br /> <br /> A vous lire, avec plaisir...
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G
Une douleur du passé a été et peut continuer dans le présent. Il est vain de le nier et de faire comme si elle n'existait plus. Peut-être peut-on en remanier la signification et de la sorte la rendre moins vive en désamorçant son caractère tragique. La compréhension des causes et des circonstances peut aider à la relativiser, mais le reste est affaire de temps. De toute manière il n' y pas de recette miracle. Et puis il vaut mieux se tourner vers les joies du présent si cela est possible.
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D
Je vous ai lu un peu, de gauche et de droite. Une amie, Hébé, m'a dit que vous étiez doux et que je pourrais venir vous voir.<br /> Jai lu vos prémisses. J'aime bien cette volonté de sautiller que vous préservez, tant Montaigne pillotait également.<br /> Votre discours me paraît pourtant bien enfermé par les mots. Comment alors croire en l'efficacité d'une psychothérapie ? Elle ne peut être qu'épreuve d'humilité. Moi aussi j'ai échoué.<br /> Mais j'étais pourtant en forte souffrance. Maintenant il est trop tard. J'ai fait ce qu'il fallait (?) pour m'arranger. Alors sourions nous, voulez-vous ?<br /> <br /> J'aurais une question à l'érudit que vous semblez être...Elle me taraude.<br /> Que devient la douleur passée ? J'entends par là que deviennent les injustices passées au regard du temps. La douleur de jeanne d'arc (par exemple), que devient-elle ? Presque physiquement je veux dire. Peut-elle exister encore ? Je ne parle pas là de mémoire collective, vous m'entendrez.<br /> Qu'est-ce que le présent peut avoir à faire d'une douleur passée - où elle n'existe plus - ? Pouvons nous dire que cette douleur est inexistante ?<br /> Qu'est ce que le présent par rapport au passé ?<br /> Cher Guy Karl si vous pouvez m'éclairer un peu...<br /> Je suis en souffrance réelle sur cette question.
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