21 janvier 2010
ODE pou HERACLITE
Le vaste cycle qui avance
Emporte toutes choses
Les jette, les consume et les jette
Infini, dans le feu.
Et nous dansons de même
Au feu du devenir
Sans arrêter jamais
De naître et de mourir.
Vivants, nous sommes morts
Et morts nous renaissons
Toujours les mêmes, jamais les mêmes
Dans l'ivresse du feu.
Nous allons, nous tournons
Feuilles aux mille saisons
Notre âme se dévore
A travers mille vies
A travers mille morts.
Au temple d'Artémis il joue aux dés, le sage
Comme le dieu hilare, et grave et triomphant,
L'éternelle toupie avance en tournoyant
Que tourne la toupie! - et tout n'est que passage!
Publicité
Publicité
Commentaires