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LE JARDIN PHILOSOPHE : blog philo-poiétique de Guy Karl
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15 novembre 2008

NUAGES

Viendra un jour où je ne pourrai plus fumer ma pipe

Je resterai des heures durant assis sur ma chaise

Sans  rien faire ou penser, sans lire ni écrire

A respirer, à somnoler les yeux mi-clos, ouverts tantôt sur l'infini

Je pourrai contempler les beaux nuages, rose et rouge et violet

Défiler dans les praieries célestes de l'automne, vers l'ouest

Se laisser absorber un à un passivement dans le brasier

Et disparaître lentement dans l'immense océan blanc.

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Commentaires
P
je suis fâché que la poésie française ait subi si longtemps la dictature de l'alexandrin. En grec, en latin, puis en allemand les poètes pratiquaient un vers de six accents toniques (héxamètres) Voir Lucrèce, ou Virgile ou Homère ou Goethe. Chez nous on se limite je ne sais pourquoi à ce ridicule alexandrin de douze pieds, alors que l'héxamètre en compte quatorze ou quinze. La difficulté du vers français c'est l'absence d'accent tonique nettement spécifié. Mais je pense qu'avec un peu d'attention et de souffle on peut construire un vers plus ample qui saisit largement les apparences surgissantes et les grandes émotions. (Soit dit en passant je me demande comment dans une traduction du libre et ample vers de Lucrèce on peut parvenir à le ratatiner dans les grilles exigües de l'alexandrin)
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