Diogène d'Oenanda
On ne sait pas grand chose sur ce personnage pourtant historique vivant au cours du second siècle de l'ère moderne, sous l'Empire romain, dans un coin retiré de la Turquie actuelle, dans une ville d'Oeananda découverte fort tard. Ce Diogène, probablement un notable aisé, désireux de venir en aide à ses concitoyens malheureux, a fait construire un gigantesque mur de quatre vingt mètre de long pour y graver l'essentiel de l'enseignement d'Epicure, mort quatre siècles plus tôt à Athènes. Le texte est très abîmé mais offre à la restitution de larges passages bien lisibles, tous en grec, qui confirment les thèses essentielles du Maître, y compris la thèse fameuse de la déclinaison des atomes que l'on a longtemps tenue pour une invention de Lucrèce. Diogène referme le corpus d'Epicure sur un ensemble de lettres personnellles adréees à des amis qui toutes confirment l'enseignement durable, voire inchangé de la grande doctrine
Ce texte remarquable et essentiel, bien que peu novateur, devrait attirer l'attention de tout épicurien sincère, mais il est introuvable. Moi même j'ai pu me le procurer par la Librairie L'Harmattan, rue basse à Lille, grâc aux bons soins d'un vrai amant des livres qui s'est mis en quête et qui me l' a procuré.
LA PHILOSOPHIE EPICIRIENNE SUR PIERRE cerf. ERditions universitaitres de fribourg. Bonne chasse!