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LE JARDIN PHILOSOPHE : blog philo-poiétique de Guy Karl
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28 septembre 2007

AION CHRONOS KAIROS suite

Chronos c'est le temps au sens ordinaire, linéaire, irréversible; le temps qui court, le temps qui passe et qui ne passe jamais puisqu'il ne manque jamais d'apparaître, de s'allonger tantôt et de se rétrécir aussi, selon nos humeurs, mais imprescriptiblement identique à soi sur le cadran des horloges. Une seconde, une minute, une heure, une journée, une semaine, un mois, une année, une décennie, un siècle, et ainsi de suite à l'infini.  On peut distinguer d'emblée le temps social, mathématique, celui des montres, irréversible, contraignant, temps du travail, des activités sociales, des rendez-vous d'affaire, de la politique. Temps collectif, échappant à toute saisie individuelle, parfaitement normé, suite abstraite de "moments" purement abstraits. Ce temps n'est autre chose qu'une droite à l'infini, découpable en points sans épaisseur, une projection spatiale, dira Bergson. Et d'autre part la "durée" comme expérience subjective dans laquelle une seconde peut valoir des années, ou l'inverse. A l'extrême nous pourrons parler de temps "autistique" pour le sujet retiré du monde qui ne vit plus que dans son rêve intérieur. Mais qu'il soit intérieur ou social ce temps est chronologique et irréversible, donc pensé sur le mode de la droite infinie qui s'étire à l'infini.

Pour le sujet vivant le temps est mesuré: " la mort et le destin" bornent la durée subjective. Loi sans faille du monde : toute chose apparaît, vit un temps, et disparaît. C'est ce qu'on appelle : être dans le temps. Finité de fait, finitude de la conscience.

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